Geya la Shaman

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Nom : Cherokee
Prénom : Geyaguga (esprit de la lune en Cherokee) soit Geya
Âge : 18 ans
Rang : Shaman navigatrice
Navire : Je sais pas encore ^^


Parlons du physique de la jeune indienne. Son visage est dessiné à la perfection, fin et harmonieux. Ses yeux sont couleur or, lui donnant un regard de félin sauvage. C’est l’une des partit qui attire le plus le regard, car très en contraste avec la couleur de ses cheveux. Elle a des sourcils fin et bien dessiné au dessus de ses yeux, un petit nez, des lèvres pulpeuse et velouté. Ses cheveux sont d’un noir ébène, pouvant se fondre dans l’ombre de la nuit et d’une longueur des plus impressionnantes. La limite de sa chevelure lui descend sous les fesses et sont accrochés à leur extrémité par deux perles rappelant la couleur de ses yeux si mystérieux. Elle possède deux plumes par boucle d’oreille. Ceux-ci viennent du plumage de l’oiseau le plus noble qui scionne le ciel, l’aigle royale, symbole de liberté et d’intelligence.

Venons a son corps, il est fin et élancé, sculpté par les années à chasser et grimper dans les arbres. Ses jambes sont fines mais musclée, signe d’une véritable force et agilité a la fois. Ses bras sont en harmonie avec son corps, eux aussi très fin. Son corps est battit pour le combat rapproché, mais plus particulièrement pour l’esquive. Fluidité et souplesse font de se corps une arme redoutable. Venons maintenant a la partie la plus proéminente, sa poitrine. Elle est plutôt importante, et très attirant pour la gente masculine. On ne peu pas dire qu’on ne la voit pas. Il nous reste sa peau qui a un ton foncé, bronzé par le soleil si présent sur son île natale. Il n’y a aucune imperfection, sa peau est satiné, douce et exquise. Toutefois on peu distinguer une cicatrice de taille moyenne sur son flan gauche. Signe d'un combat dans lequel elle aurait pu y laisser sa vie?
On peu dire que Geya est le genre de fille qui ne laisse pas indifférent.

Parlons maintenant de ses tatouages qu’elle dispose sur plusieurs partit des son corps. Ses bras ont comme sigle, des anneaux surmontés de triangles. Son torse, soit au dessus de sa poitrine, on peu voir dessiné, un aigle. Son dos est quant a lui entièrement recouvert du tatouage d’un loup noir. La signification de tous ses symboles ? Il faudra lire « l’histoire » pour le comprendre.

Maintenant il nous reste ses habilles. Etant une indienne, ou indigène comme vous voulez, les habilles sont relativement peu présent. Elle dispose d’un petit haut couleur havane recouvrant juste sa poitrine. Et encore, celui-ci est déchiré a plusieurs endroit ce qui fait qu’on peu largement apercevoir l’intérieur tout en restant assez pudique pour ne pas devenir vulgaire. Pour protéger son bas du corps, elle dispose d’une jupe double, celle-ci dans la même tinte que son haut. C'est-à-dire qu’il couvre uniquement l’avant et l’arrière, laissant ses jambes nues pouvant ainsi facilement bouger dans toutes les situations. Ses parties intimes sont protégé, même si la robe vole sous le vent, vous n’aurez pas la chance de vous rincer l’œil. Et ses habille son fait en peau de bête, doux et agréable au touché pour se sentir au plus a l’aise dans sa peau.
Geya ne porte pas de chaussures, elle reste pieds nue sur n’importe quel terrain qu’elle puisse franchir. Elle doit pouvoir utiliser ses doigts de pieds pour ce tenir dans les arbres ou sur les plus petites prises possible.

Il reste une dernière chose à décrire, son bâton qu’elle ne quitte jamais. Le bâton qui prouve son rang de Shaman. Il est de taille moyenne, juste assez grand pour pouvoir se battre sur un périmètre plus large que la longueur de ses bras. Il est plutôt tordu, lui donnant un aspect bizarre, et son extrémité supérieure s’enroule vers l’intérieur. Il dispose sur cette extrémité, deux canines de loup, deux plumes d’aigle ainsi qu’un joyau bleu. Leurs utilités ? Il faudra la aussi voir « l’histoire ». Il a aussi une particularité, c’est qu’elle est la seule capable de le soulever. S’il tombe à terre, il rentrera à plus de cinq centimètre dans le sol, signe d’un poids certain de l’objet.

Et puis n'oublions pas son loup, son totem, qui la suit partout. C'est un animal au pelage noir, qui en impose par son regard brillant et aussi jaune que les yeux de sa protégé. Il a une taille normal pour un loup et ne se laisse pas facilement approcher par les inconnus. Il peut partir en"fumé" a tout moment. Ce loup n'ai que l'esprit protecteur de Geya. Ses réelles capacités sont pour le moment inconnu...




Geya a un caractère plutôt calme et explosif a la fois, ce qui fait d’elle quelqu’un d’assez instable.

Commençons par son côté posé. Elle peut analyser toutes sortes de situations, comme le ferais un lion avant de choisir la gazelle qui lui servira de repas. Elle utilisera ses capacités de réflexion à la perfection, ne laissant aucune chance au moindre indice de passer entre ses filets. Elle est née dans un peuple sauvage et les instincts de survie sont développés au maximum. Il est pas facile de la mettre hors d’elle, elle a un sens du contrôle de soi bien maitrisé, mais ce n'ai pas impossible d'y arriver, tout dépendra de la raison.
Geya peut être une personne douce, appréciant la nature plus que tout au monde, la respectant comme personne. C’est probablement du a son éducation indienne, qui lui apprit à honorer les être vivant lui permettant de vivre comme la terre, le vent, l’eau le feu mais aussi les animaux.

D’un autre côté, Geya peut devenir un véritable démon. Oui, la miss apprécie particulièrement de se battre, même si elle est une fille, c’est un moyen d’éliminer son surplus d’énergie, et ô combien elle en a en réserve ! Elle ne monte pas facilement en pression mais quand elle y parvient, il est parfois difficile de la stopper et il ne vaut mieux pas être dans les parages, une vrai furie.

On pourrait aussi dire d’elle que c’est une tête de mule en puissance, étant donné que quand elle a une idée en tête elle fera tout pour y parvenir, que ce soit une bonne chose, ou non.
Elle a un mal fou a accepter les lois, vivant dans un peuple libre et sans contrainte la vie dans les contrés autre que chez elle la fait parfois sortir de ses gongs et ainsi devenir « hors la loi ».

On pourrait aussi parler de sa confiance. Elle ne la donne pas facilement, restant assez distante aux premiers abords, comme un loup se méfiant de l’homme. Si vous allez parcourir le "monde" avec elle, alors il faudra lui montrer votre motivation. Toutefois, une fois celle-ci acquise, il ne peut pas y avoir de personne de plus loyale qu’elle. Mais si vous la trahissez alors vous subirez son courroux, elle n’est pas Shaman pour rien et elle sait ce que c’est que de côtoyer les esprits et les morts.

Elle apprécie de passer de bons moments a fêter, rigoler avec n'importe qui. Même chez les indiens on apprécie les soirées arrosé et parfois accompagné de substances étrange (illicite? non, tout est naturelle ^^) qui vous font partir dans le monde des illusions et du bien être total.

On peut aussi qualifié Geya de stupide sur certain point. Si elle sait trouver les bonnes situations au combats pour être a son avantage, elle a plutôt du mal avec les gens, parfois timide, parfois trop extravertie selon la situation. Elle chute facilement sur les endroits plat, alors que sur des coins dangereux, abrupte et sans prises adéquate, elle saura se tenir. Allez savoir pourquoi, peut-être car elle a toujours vécu dans les arbres et les coins rocailleux.

Geya a une passion, elle apprécie chanter. C'est un moyen efficace de faire ressortir les sentiments, les émotions les plus forte. Il n'ai donc pas rare de l'entendre chanter face a la mer, ou autres lieux. Mais c'est aussi par la que sort une de ses capacité, la régénération de la nature.

Geya n’a pas de maître, et personne ne pourra le devenir, c’est un esprit libre et indomptable !

Toute l’histoire de Geya se trouve sur un seul endroit, une seul île. Une île certes mais d’une surface plutôt étendu ou l’on pourrait vite se perdre. A savoir si l’on pouvait encore appeler cela une île…
Cette terre porte le nom de Buruburu (qui veut dire Frisson de peur). Il aurait été donné par les marines car il est impossible de pénétré dans le périmètre de cette île. Mais ceux qui par chance, ou par malheur, arrivaient à passer n’en revenaient jamais. L’île est très bien protégée par le climat et les roches. Il est très risqué aux bateaux de s’aventurer aux abords de l’île, car les récifs sont importants et traitre et bien souvent caché sous l’eau. Mais le plus dur c’est de passer la tempête qui y règne en permanence tout autour de l’île. Ont pourrait dire que l’île est bien protégé, ou alors les navigateurs protégé de l’ile ? Cette terre n’ai pas commune et ses habitants non plus. Il n’y a rien de civilisé dans ces lieux, c’est une terre ou l’on ne trouvera ni maisons de pierres, ni marchands, c’est un territoire sauvage et dangereux. On peu trouver différents peuple ou nomade. Les plus pacifique son les Cheyenne, peuple ne cherchant aucun contact avec les autres habitants de l’île et ne les provoquant pas qui étaient de moins en moins nombreux. Les plus dangereux, sont les Cannibales, peuple mangeur de chaire, et ne se privant pas de manger leurs congénère si la chasse se faisait bredouille. Et là, leur chasse ne se limite pas aux animaux, mais il appréciait chasser les autres peuples pour en faire leur repas. Un peuple barbare et aux instincts animal très développé. Puis nous avons les Cherokee, peuple utilisant la magie des esprits pour se défendre dans ce monde de terreur et ainsi pouvoir rester en vie assez facilement face au Cannibales. Geya est née dans ce dernier, ce peuple qui apprend a tout ses sujets a ce battre pour survivre sauf les femmes.

Luyana, femme du chef du village donna naissance à une petite fille 15 jours en avance. L’enfant naquit une nuit de pleine lune particulièrement claire, lors d’une cérémonie de Shaman. Sa mère lui donna le nom de Geyaguga, esprit de la lune puisqu’elle était née sous sa protection, exactement a minuit. Cette nuit était spécial, un signe du destin pour ce peuple si croyant aux esprits, la destiné de Geya devait d’être une future Shaman. Cette nuit, les loups chantèrent leur plus long hurlement, comme pour faire passer le message a l’ile entière. Un Shaman avait vu le jour et le plus étrange fut que ce soit une fille. Jamais encore, ils n’avaient vu une femme devenir Shaman. Une chance ou une malédiction ? Tous les Cherokee n’allaient pas être du même avis…car une femme Shaman ne se disait pas mais on disait Sorcière.
Geya grandit dans une atmosphère étrange, ou les membres de sa tribu la craignait, les écœurait alors qu’elle ne leurs avait jamais rien fait. Elle suivait un entrainement avec le vieux Shaman du village qui lui enseignait la vie, les légendes mais aussi la magie. Etre Shaman voulait aussi dire être en phase avec les morts et les esprits de la nature. Elle montra une réelle aptitude à les comprendre, à les invoquer, mais sa plus grosse lacune restait les soins.
A l’âge de 6 ans, on commença à lui apprendre l’art du combat. C’est le plus puissant chasseur et combattant du village qui lui enseigna cette pratique si indispensable pour survivre sur ses terres hostiles. Il était froid, dur, et distant mais si elle voulait survivre seul elle devait donner tout ce qu’elle avait. Pendant ses heures libres, elle appréciait voguer sur son canoë, a déchiffrer la rivière et ses remous, elle apprenait seul par passion à se diriger sur les eaux et parfois elle tentait même d’approcher l’anneau d’orage qui entourait l’ile. Il lui était déjà arriver de disparaître plusieurs jours a naviguer ainsi.

Les années passèrent, Geya était devenu une belle jeune femme de 16 années et faisait maintenant corps avec la nature. Ce n’était plus les Cannibales qui la chassait, mais elle qui les traquait avec autant de haine que ces dernier en avait a son peuple. Les jeunes hommes du village aimaient se battre contre elle, pour montrer leur force espérant la mettre a terre, mais personne jusqu’ici n’avait réussi à la soumettre. Elle avait même dépassé son maître.
Etant donné son niveau des plus étrange, le vieux Shaman lui parla de la légende de Chogan (oiseau noir), le Shaman le plus puissant qu’il est existé, le seul qui avait réussi à quitté cette île et qui avait parcouru Grand Line. Bien sur Geya était resté toute ouïe à cette histoire qui commença à faire bouillir son envie d’évasion et de liberté. Le vieux Shaman l’emmena dans une grotte proche du village. Il lui fit voir le dernier objet que Chogan avait apporté ici de longues années après avoir quitté l’ile, disant que le plus fort devait le lui rapporter s’il voulait connaître la « sagesse » mais que ce serais uniquement un membre de son clan, de son sang. C’était un bâton, enfuis à plus de 5 cm dans le sol voir un peu plus que personne ne pouvait soulever car bien trop lourd. Pourtant ce n’était qu’un bâton de plus de 1m20 de long et pas bien épais. Jusqu’ici personne n’avait pu le soulever car remplis de savoir, de magies, et d’esprit bons ou mauvais. Elle voulut tenter sa chance et le hasard voulut qu’elle puisse le porter du bout des doigts. Un signe du destin ? Etait-elle une descendante de Chogan? Voila des questions a eclaircir. Mais Geya avait la confirmation qu’elle devait quitter cette île, qu’elle n’avait plus sa place ici.
Toutefois elle du attendre ses 18 ans pour passer la cérémonie des totems, une fête qui faisait appeler a un esprit protecteur qui déterminera sa réelle aptitude. Cette cérémonie voulut que ce soit un loup noir, ce qui voulait dire qu’elle avait un réelle dont pour la chasse et les combats. Encore une fois, son peuple la méprisa, le loup ne devait apparaître que pour les hommes, les chasseurs.
C’est dans la même année, qu’elle tenta de passer la barrière d’orage sur son canoë en compagnie de Achak (Esprit) son totem pour retrouver le grand Chogan qui devait avoir a ce jour plus de 100 ans, mais surtout pour son envie de découvrir le monde et de naviguer.

**La nuit du Totem, un départ dangereux**


C’était une journée comme les autres qui commençait pour la jeune demoiselle, sauf que cette journée allait être son passage à l’âge adulte. Aujourd’hui même, à minuit pile, Geya allait avoir sa 18ème année de vie.
Elle se réveilla de bonne heure pour profiter de l’air frais du matin. Elle sortit de son tipi et s’étira comme un félin au premier rayon de soleil. Elle attrapa son bâton Shaman, héritez du grand Chogan et prit le chemin de la forêt a grande vitesse, bousculant un jeune homme de sa tribu au passage. Probablement qu’elle l’est fait exprès pour le provoquer, mais la vitesse féline de la jeune Cherokee était imbattable, nul ne pouvait la rattraper. Elle fila dans la nature comme une gazelle, passant de tronc à rocher, de sol a l’arbre tel un kangourou et arriva en un temps plus qu’honorable pour le trajet effectué, devant une magnifique cascade.

Comme chaque matin de beau temps, Geya ôta ses habilles et se plongea dans l’eau fraiche de la rivière. Elle joua quelques minutes avec l’eau, faisant des formes et des bulles grâce à la magie de son bâton puis entama de ce débarbouillé un peu. Avant qu’elle ne puisse sortir de l’eau elle sentit une odeur de « chacal » d’homme sale. Elle en déduit que un ou plusieurs Cannibales se trouvait à l’espionner. Elle continua à se frotter comme si elle n’avait rien remarqué, mais continuait de humer l’air, écouter les arbres, sentir le vent. Elle repéra rapidement l’homme caché dans un feuillu un peu plus loin. Le réflexe de Geya fut de pointer son bâton vers l’individu discrètement et fit cliqueter les objets ce trouvant sur celui-ci, signe qu’elle allait utiliser sa magie.

« Moumoku »

L’homme tomba de l’arbre faisant un bruit sourd au sol. Il se releva et mis ses mains devant lui comme s’il était dans le noir total. Geya eu un sourire satisfait et peut-être un peu malsain. Elle s’approcha de l’homme, il était jeune dans la même tranche d’âge qu’elle, mais ici, jeune ou non, c’était la loi du plus fort. Arrivant devant lui, elle lui brisa la nuque d’un coup sec et franc, sans aucune hésitation.

« Tsss, je déteste les Cannibales. Ils sont fort quand ils sont plusieurs uniquement…c’est carrément ennuyeux… »

Elle se dépêcha de se rhabiller puis se dirigea vers son petit village. Elle arriva d’un pas souple devant son Tipi, ignorant les râles de quelques jeune hommes qui cherchaient a ce battre, elle n’avait pas trop envie de leur faire mordre la poussière une fois de plus. Pourtant elle ne put y échapper, l’un d’eux l’attrapa à l’épaule et la retourna face a lui.

« Sorcière !! Bat-toi contre moi que je te montre qui est le maître ici et qui mérite réellement le bâton de Chogan ! »

Geya soupira lourdement, pour bien montrer sa motivation mais le jeune n’en avait cure, il voulait montrer sa force et quoi qu’elle face, il n’allait pas la lâcher.

« Va te faire voir, je n’ai pas le temps de m’occuper de tes conneries… de toute manière sa finira comme les autres jours, tu vas morfler. Et puis je dois me préparer pour la cérémonie »

La mère de Geya arriva et poussa le garçon en lui lança un regard menaçant. Elle attrapa le bras de la miss et la traina dans son Tipi. Elle passa toute l’après midi et la soirée à être « purifié » une pré- cérémonie pour préparer le corps et l’esprit avant son passage a l’âge adulte.

Le soleil laissa rapidement place aux étoile, le village avait fait un très grand feu ou tous les membres ce retrouvèrent. Une fête pas très agréable, puisque faites pour passer une jeune femme en Shaman, chose encore jamais vu jusque la. Geya était assise devant le feu en compagnie de sa mère tenant un scalpel et des petits pots de terre cuite. Les hommes dansaient autour d’elles faisant de grand gestes et des sons étranges. Ils appelaient l’esprit protecteur de Geya, son Totem. Jusqu'à minuit, la jeune Cherokee ne sentit rien puis ses yeux se troublèrent, elle se sentit partir dans un autre monde. Sa mère lui faisait sentir la fumée de braises de feuilles hallucinogènes, Geya était complètement drogué.

« Il est temps que je te grave ton âme sur ton corps »

Luyana, la mère de Geya, sortit le scalpel et le plongea dans un des pots puis commença à couper dans le bras de la jeune femme. Elle y dessina des anneaux surmontés de triangle, caractérisant son caractère de feu, aussi brillant et chaud que le soleil. Elle sculpta sur son torse, un aigle, signe de son intelligence et sa beauté. Il ne restait plus qu’a attendre l’arrivée de son Totem, qui sera gravé sur tout son dos.

Il y eu un long et fort Hurlement. Les hommes arrêtèrent de danser et se mirent genou à terre pour l’arriver du Totem. Personne n’y cru, mais un loup sortit des flammes et se positionna devant elle. L’Esprit protecteur de Geya était un loup aussi noir que la nuit et au regard aussi brillant que le soleil. Il souffla dans le visage de la jeune femme et entra dans son corps. Ils étaient maintenant liés a jamais. Même si très surprise, Luyana entama de graver un grand loup sur le dos de Geya. Les hommes se relevèrent et finir la cérémonie en dansant et chantant. Geya ne vit rien de tout ce qui c’était passé cette nuit, juste le loup qui était entré dans son esprit et lui avait donné son nom, Achak.

La belle Cherokee ouvrit les yeux et reconnu les affaire de son Tipi. Elle était allongée sur le côté, sur son lit. Elle se mit sur son dos puis se releva aussi sec, elle avait très mal. Son lit était taché de sang. Elle observa son corps et pu voir des bandages partout, actuellement les tatouages ne ressemblaient pas à grand-chose a part a des blessures. Elle se souvint du loup, son Totem mais tout le reste était flou. Elle sortit du Tipi et le village était comme tous les jours, actif, des odeurs de cuisine dans l’air, des chiens qui aboient, des enfants qui jouent. Elle soupira mais avant qu’elle n’avance ça mère l’interpella.

« Tu ne devrais pas sortir du Tipi tant que tu n’ai pas cicatrisé »

Pour une fois, Geya écouta sa mère et passa quelques jours enfermés dans son Tipi pour laisser le temps à la chair de se refermer correctement et sans infection. C’est le jour même ou on lui ôta les bandages que Geya décida de partir, de tenter sa chance pour traverser le grand orage. Elle savait très bien naviguer, elle avait appris par elle-même a déchiffré les mouvements du ciel et de l’eau et elle décida que ce midi, ce serais le jour de son départ. Elle prépara dans un sac de quoi manger pour une bonne semaine, ne sachant pas ce qu’elle allait trouver de l’autre côté, il valait mieux prévoir beaucoup. Elle prit de l’eau, des affaire de rechange et emporta le tout sur son petit canoë en bois. Sur la berge, les villageois l’observèrent tous en silence, ne sachant pas trop comment réagir a la situation. Seul Luyana pleurait le départ de sa fille, faisant tout pour la dissuader, mais elle avait pris sa décision. Elle voulait retrouver le grand Chogan et partir sur GrandLine. Luyana s’approcha de sa fille et prit sa tête entre ses mains pour donner plus d’importance a ce qu’elle allait lui dire.

« Prend soin de toi et promet moi de ne pas mourir, de revenir ici saine et sauve pour nous raconter tes aventures »
« Ne t’en fait pas, j’ai Achak avec moi, il me protègera »

Sur ces mos, Geya poussa son canoë et prit la direction de l’anneau noir, l’orage permanant qui tourne autour de l’ile depuis des années.
Les premières longueurs furent relativement facile, la mer étant relativement calme mais plus elle s’approchait de l’anneau noir plus la mer devenait agité, les vagues de plus en plus forte, plus grandes. Sur le coup elle se demanda si c’était une bonne idée que de ce jeter ainsi dans cette mer déchainé mais elle voulait passer, elle voulait découvrir le monde. Elle reprit de l’assurance et pagaya de toutes ses forces pour entrer sous l’orage, mais elle dut constater que ce qu’elle voulait faire était impossible seul. Quand avec beaucoup de regret elle décida de revenir pour trouver une autre solution, Achak apparut derrière elle, assit humblement et fier, le regard fixer devant lui, scrutant l’orage avec confiance. Le loup se leva, passa à côté de Geya et s’assit au bout du canoë puis tourna son regard vers elle et communiqua avec elle dans sa tête.


« Je vais contenir le passage vers l’extérieur, tu devras avancer toute l’après midi, le plus rapidement possible, la moindre faiblesse te fera perdre du temps et ainsi perdre ta chance de passer saine et sauve. Je ne pourrais le contenir que 4 heurs alors fait en sorte que je ne le fasse pas pour rien. »

Geya ne répondit pas, et il n’attendait pas de réponse. Les yeux de Achak brillèrent plus que jamais, montra les crocs et fit un hurlement puissant. L’anneau noir se brisa en deux laissant un passage calme pour la jeune demoiselle qui s’empressa de pagayer le plus vite possible.
Ces longues heures à naviguer a la force de ses bras, lui avait pris beaucoup d’énergie mais elle réussit à passer l’orage a temps, avant que Achak n’ai plus les moyens de contenir ouvert le passage. Maintenant il fallait passer les récifs qu’elle ne vit qu’en dernière minutes. Des pointes sortant légèrement de l’eau, d’autre bien caché en dessous mais son canoë était bien trop léger pour toucher les récifs sous l’eau. Elle devait avancer lentement, observer les courants et les suivre pour ne pas endommager sa petite embarcation. Achak était toujours assis sur la pointe du canoë aussi fier qu’un lion, observant l’horizon. Il se leva et vint faire face a Geya.

« Je dois reprendre des forces, je reviendrais quand tu aura besoin de moi ou que je voudrais observer le monde extérieur »

Achak se transforma en fumée noir, commençant par les pattes et remontant jusqu’aux oreilles pour disparaître tout entier. Geya observa autour d’elle. Elle venait de passer le cap le plus dur de son île, l’anneau qui ne laisse passer personne et pourtant elle était bien de l’autre côté. Devant elle s’ouvrait GrandLine, bien plus vaste qu’elle ne le pensait et elle fut un peu inquiète quant à la suite des événements. Elle était seule sur une mer qu’elle ne connaissait pas sans savoir ou aller et combien de temps elle restera sur celle-ci avant de trouver une nouvelle terre.


« Et maintenant, je fais quoi…. »